Qui dit nouvelle année, dit nouvelles résolutions (à tenir cette fois-ci) !
Que diriez vous de faire une belle « to-do list » des pratiques SEO BtoB à connaître en 2019 pour un référencement naturel au top ?
Pour nous, chez Aressy, le SEO est une affaire de persévérance, de contenu et de maîtrise technique. Nous avons donc pris le temps de rassembler une large veille sur les habitudes de consommation des internautes et les technologies émergentes en SEO pour vous servir un top 5 des pratiques incontournables en référencement naturel de l’année prochaine.
Au programme
Un rich snippet, ou contenu / extrait enrichi en français, est un format de résultat amélioré et bonifié par des informations additionnelles venant compléter les informations dites “basiques” à savoir le titre, l’URL et la meta description d’un résultat.
Vous avez sûrement dû déjà en voir, même cliquer dessus, puisqu’il devient difficile aujourd’hui de tomber sur une SERP – Search Engine Result Page ou page de résultats – qui n’en contient pas. Il s’agit de ces contenus situés en haut, à droite ou même au milieu de la page de résultats et qui sont enrichis d’images, de vidéos, d’avis. Ces contenus sont “scrappés” (récupérés) par Google, remontés sur la page de résultats et deviennent directement consultables sans avoir à cliquer sur le lien de la page.
Il existe plétor de formats de rich snippets, dont par exemple :
Cet article du Journal du Net propose une liste détaillée des différents snippets existants.
Les informations présentes dans les rich snippets sont lues et récupérées par les robots du moteur de recherche depuis différentes sources comme les sites web, les bases de données d’entreprises partenaires ou depuis les bases de données propres aux moteurs de recherche (telle que la base de connaissance Knowledge Graph pour Google).
Cependant, nous savons bien que les crawler ou les robots analysant les pages d’un site, ne comprennent pas notre langage. Ils ne savent pas lire le français ou l’anglais et ne parviennent donc pas à distinguer les informations importantes à faire remonter ou non.
Alors, comment le moteur de recherche sait-il quelles données scrapper et faire remonter dans ces rich snippets ?
Grâce à ce que l’on appelle les données structurées. Ce sont des propriétés très précises et compréhensibles par les robots, qui leur permettent d’interpréter le contenu des pages d’un site web. Ces données balisent les informations importantes d’une page, telles qu’un numéro de téléphone, un avis, un individu, une recette de cuisine ou une fiche produit et indiquent leur présence au moteur qui pourra ensuite les faire remonter dans la SERP, sous forme de contenus enrichis.
Exemple : grâce à ces balises, un film décrit dans une page de site pourra ainsi être identifié par son titre, sa durée, ses acteurs. Un produit pourra être identifié quant à lui par son prix, sa couleur, sa taille, ses avis.
Il existe plusieurs formats et protocoles de données structurées (Microdata, RDFa, JSON-LD). Le plus connu étant le protocole schema.org instauré par Yahoo et Google, permettant de relier plusieurs données structurées entre elles et facilitant le travail d’indexation des moteurs.
Ces nouveaux formats de résultats aspirent un grand nombre des requêtes des internautes et favorisent donc le trafic naturel vers les pages d’un site.
En effet, les rich snippets sont davantage mis en valeur par rapport aux autres résultats sur la SERP, ils occupent plus de place et attirent donc le regard de l’internaute. Conséquemment, ils favorisent les clics puisque plus visibles et plus riches en termes d’informations que les autres réponses. Et finalement engrangent plus de conversions du fait de leur pertinence.
Il serait donc dommage de s’en passer ! Veillez donc à bien construire les contenus de vos pages à l’aide des données structurées, afin d’en faciliter la lecture par les robots et ainsi améliorer vos chances de remonter dans ces rich snippets.
Attention : les rich snippets ne sont à ne pas confondre avec les featured snippets. Le featured snippet (ou “position zéro”) est un résumé de réponse contenu dans une box au tout début de la SERP. Ce petit texte est également associé à un titre ainsi qu’à l’URL de la page source, et peut aussi être accompagné d’images ou de vidéos.
Ce contenu est scrappé part le moteur, depuis une page web située ou non en première position dans les résultats de recherche.
Il n’existe pas de balise meta ou de code html afin de faire remonter votre contenu dans cette box. Votre contenu doit être de qualité et respecter les règles de bases de structuration (Hn, balises…) afin d’y apparaître.
Les mobinautes dépassent aujourd’hui les internautes “desktop”, c’est-à-dire ceux opérant leurs recherches depuis leur ordinateur. De ce fait, les moteurs de recherche et plus particulièrement Google, privilégient de plus en plus la navigation sur appareils mobiles dans sa stratégie de référencement naturel. Le device mobile est donc à prendre en compte absolument dans l’amélioration de votre SEO, surtout depuis la mise en place du Mobile-First Index instauré par Google en mars 2018.
Avant de parler du MFI (ou Mobile-First Index), il est important de revenir sur la notion de Mobile First. Mise en place par Google en 2016, cette “tendance” (qui est aujourd’hui une réalité) consiste à concevoir son site internet en le pensant d’abord sous format mobile, avant même d’imaginer son design sur desktop. Il conviendra donc de penser en priorité l’expérience utilisateur, la longueur de votre contenu ainsi que son architecture, les images et les animations pour des internautes consultant vos pages sur leurs smartphones. Le référencement naturel de vos pages mobiles sera bien évidemment à prendre en compte également ! Attention le Mobile-First n’est à ne pas confondre avec le Responsive Web Design (RWD) qui consiste à penser votre site pour le rendre compatible et adaptable à tous les devices (ordinateur, tablette, phablette et mobile).
Revenons au Mobile-First Indexing. Poussé par l’utilisation croissante du mobile, Google a donc décidé depuis mars 2018 de privilégier l’exploration de la version mobile de votre site plutôt que sa version desktop pour l’indexer et faire remonter vos pages sur la SERP. Un Googlebot adapté aux versions mobiles des sites a donc été créé, pour crawler vos pages mobiles et les indexer. Un message sur votre Google SearchConsole vous indique du passage du robot.
Il s’agit ci-dessus des principales bonnes pratiques à intégrer, mais le site La Fabrique du net vous propose un guide complet pour optimiser votre site web mobile.
Nous ne pouvons pas parler de référencement naturel mobile sans parler du format AMP ou Accelerated Mobile Pages. Cette technologie a été mise en place à partir de 2015 en réponse à la croissance des recherches directes depuis le mobile et permet une accélération de la vitesse de chargement des pages sur mobile. Ce sont donc en fait des pages accélérées dont le contenu textuel est chargé avant tout autre type de contenu (image, animation, vidéos…).
Quel impact sur le SEO ? Plus mobile-friendly, les pages utilisant la technologie AMP se chargent plus vite, et diminuent le taux de rebond. Les utilisateurs auront tendance à rester donc plus longtemps sur votre page. De plus, si vous utilisez la technologie AMP, vous aurez plus de chance de remonter dans le carrousel AMP situé en haut de la SERP et donc attirer plus de clics. Notoriété et visibilité, l’AMP propose donc une combinaison parfaite pour améliorer de façon naturelle votre référencement mobile.
Attention néanmoins, la version AMP n’est pas un critère reconnu par Google lors de l’indexation Mobile First. Seule la version mobile classique sera crawlée et remontée.
Pour plus d’informations sur le sujet, vous pouvez consulter la page d’aide de Google Ads.
Il s’agit du référencement naturel lié à la recherche vocale effectuée par les internautes. Au lieu de taper leur requête “à la main”, les internautes auront tendance à effectuer leurs recherches via les commandes vocales de leur ordinateur, de leur smartphone (Google Assistant, Cortana ou encore Siri), ou depuis des outils de reconnaissance vocale tel que Google Home, de plus en plus populaires. Ces outils proposent aux internautes de formuler clairement et précisément leur requête en posant une question à l’oral. Ainsi, par exemple, les mots clés “Météo Paris” se transforment en “Quel temps il fera demain à Paris ?”. Le challenge est donc ici de savoir être la bonne réponse à des questions, plutôt qu’à des mots clés, et de pousser votre page sur la SERP comme étant la réponse directe à la question de l’internaute.
Dès lors, il devient impératif que vous preniez en compte la requête sous forme de commande vocale dans votre stratégie de référencement naturel. En effet, au moins 50% des recherches web se feront soit par des images soit par la voix à l’horizon de 2020. Le SEO vocal sera donc bien votre nouveau défi dans les mois / années à venir, donc pourquoi ne pas commencer dès maintenant ?
Les requêtes vocales et leur réponse sont pensées par Google comme une conversation.
Lorsque qu’un internaute posera une question à son Google Assistant, c’est le contenu se trouvant en position 0, ou featured snippet (voir paragraphe sur les rich snippets), qui sera lu par l’assistant vocal.
Les PAA (ou People Also Ask) viennent compléter ces featured snippets et deviennent de plus en plus populaires. Vous avez sûrement déjà dû en voir, c’est très pratique, il s’agit de cet encadré proposant des questions très semblables à celle que vous venez de poser. Chaque question associée est un featured snippet qui au clic déroule un court résumé de l’article, son titre et son URL. Il est donc important de soigner son contenu en le construisant de telle manière qu’il puisse être la meilleure réponse aux questions posées et ainsi remonter dans ces featured snippets pour améliorer votre SEO vocal.
Au cours de chaque point abordés précédemment, vous remarquerez que le contenu et son optimisation ont toujours leur importance. Que ce soit pour la remontée des informations dans les rich ou featured snippets, pour la valorisation et la visibilité de vos pages en format mobile first ou AMP, mais également lors de votre stratégie de référencement naturel vocal, le contenu règne en maître. Il est la base de votre stratégie et le point de départ lors de la réflexion et la construction de vos pages web. Le contenu et sa structuration (son contenant) permettront aux robots Google de déterminer si votre page est la réponse pertinente à la requête (vocale ou écrite) formulée par les internautes.
Ne perdez donc pas de vue les règles de base pour l’optimiser.
Rappelez-vous : votre contenu doit être avant tout pertinent aux yeux de vos internautes.
Il faut donc qu’il soit utile, c’est-à-dire enrichi d’informations répondant le plus précisément à la question de vos internautes (d’où l’importance de réfléchir en amont à vos mots-clés et longues traînes et de réfléchir votre contenu autour de ceux-ci).
Placez l’expérience utilisateur au centre de vos réflexions pour construire votre contenu. Faites en sorte que vos textes soient engageants, enrichis d’images, de vidéos ou d’infographies qui sont très populaires auprès des internautes. Ces efforts augmenteront l’attractivité de vos pages, et diminueront de ce fait votre taux de rebond (qui est sanctionné par les Googlebot).
Encore une fois, n’oubliez pas le Responsive Design, votre contenu doit être accessible via tous les devices.
Enfin, bien sûr, votre contenu doit être qualitatif. Plus il sera long et enrichi, plus il sera apprécié par vos futurs lecteurs. Attention tout de même à ne pas en dire trop, si le sujet ne s’y prête pas.
Votre contenu doit être pensé avant tout pour vos lecteurs. Néanmoins, vous savez maintenant qu’il faut également qu’il soit attractif et intéressant pour Google et ses crawlers.
Comme nous vous le disions précédemment, les robots de Google ne peuvent pas lire ou comprendre ce qu’il est écrit dans vos pages. C’est seulement grâce aux balises qui encadrent et structurent votre contenu, que les crawlers comprendront le sujet de vos pages et leur intérêt. C’est ce que nous appelons le contenant d’une page, c’est-à-dire son armature, son squelette technique.
Après avoir abordé le SEO du contenu de vos pages, nous finissons cet article avec un focus sur les images qu’elles contiennent et leur importance grandissante dans votre stratégie de référencement naturel.
Suite à l’évolution de Google Images en 2018, les images deviennent un nouveau vecteur de trafic et de conversion. Auparavant, lorsque vous cliquiez sur l’une des images qui apparaissaient dans les résultats de Google, la page hébergeant le visuel était directement appelée et votre clic comptait donc comme une visite par les outils d’analytics. Google considérant ces clics comme “faux” a donc décidé de mettre à jour sa plateforme et d’y ajouter un clic supplémentaire. Aujourd’hui, l’image sélectionnée apparaît d’abord en grand sur fond noir et il faudra un nouveau clic pour que le visiteur atterrisse sur la page de votre site web.
Un changement pouvant expliquer la chute de votre trafic provenant de Google…
Afin que les images illustrant les contenus de vos pages soient visibles, comprises et remontées par le bot de Google, il est de mise de connaître les nouveautés en terme d’optimisation et transformer ainsi vos images en véritable source de trafic.
Nous vous expliquons les principaux points de vigilance ci-dessous.
Tout d’abord, valorisez les informations autour de votre image. Nous avons parlé du contenu dans le point précédent, cela tombe bien puisque Google a confirmé que celui-ci était pris en compte par son algorithme pour référencer les images. Ainsi, si votre contenu est correctement optimisé, vous faciliterez la vie des robots Google. Ils détermineront plus facilement la position de l’image dans votre page ainsi que les mots-clés qui y sont rattachés, et pourront de ce fait la référencer correctement.
Les informations présentes dans votre page devront donc être précises et vos mots-clés en accord avec ce que représentent vos images. En effet, les moteurs de recherche de plus en plus intelligents, parviennent désormais à comprendre beaucoup plus facilement ce qu’une image représente.
Enfin, le title de votre page apparaît dorénavant sous votre image, en gras. L’optimisation de votre contenu vous permettra donc de référencer plusieurs de vos images, et ainsi améliorer votre position dans la SERP et votre SEO.
Deuxième point important, que vous commencez à connaître : les données structurées (encore et toujours !). Les micros-données schema.org sont là pour structurer votre contenu et faire le lien entre les images de vos pages et les informations présentes autour.
Pour vos produits et vos recettes notamment, où l’image à son importance, les données structurées sont primordiales afin que l’image soit comprise et remontée dans la SERP. Et ce d’autant plus avec l’importance grandissante des rich snippets.
Sur n’importe quel device, le temps que prennent vos images à se charger est un critère important pour votre trafic et votre référencement naturel. Le système de lazyload a donc été conçu dans ce souci de rapidité et permet un chargement progressif des images, en fonction de votre scroll dans la page. Or, cette technique, codée en JavaScript, n’est pas toujours lue et interprétée par les moteurs de recherche au crawl de votre page. Dommage, puisque vos images deviennent donc invisibles et ne sont donc pas référencées.
Les experts recommandent de ce fait de mentionner dans le code source de vos pages, en HTML, la présence des images. De plus, l’ajout de la balise <noscript> garantira la lecture des images, même si votre navigateur (mobile notamment) ne comprend pas le JavaScript. Grâce à cette balise, les images apparaissent progressivement, tout en étant lues par les robots.
Enfin, le format de l’image dans le code est à prendre en compte pour la bonne indexation des images par les robots. Attention donc à bien mentionner le <a href> dans votre code, ainsi que d’inclure l’image dans une balise <img> et non <div> ou directement dans via le CSS.
Enfin, à retenir : le format SVG n’est pas pas forcément très bien indexé par le moteur, bien que son rendu soit plus responsive que les autre formats d’images.
Vous disposez d’une image de très bonne qualité, mais trop grande ou trop lourde et ne souhaitez pas détériorer le temps de chargement de votre page ? Squoosh, une nouvelle Progressive Web App développée par Google vous permet de compresser vos images pour en alléger le poids.
Prise en charge sur tous les navigateurs internet, cette application vous propose d’uploader directement votre image en la glissant dans l’outil. Un avant/après vous permet de vérifier le résultat après compression au grain près grâce au zoom. Les corrections effectuées sont également visibles instantanément ce qui vous permet d’avoir un aperçu progressif du rendu final de l’image. Enfin, l’application reste fonctionnelle même sans connexion à internet, ce qui est très pratique !
Bref, Squoosh est un outil simple, rapide et gratuit pour alléger le poids de vos images et ainsi optimiser votre référencement naturel.
Nous venons de voir ensemble 5 critères pour optimiser votre référencement naturel. Nous espérons qu’ils vous seront utiles lors de la construction de votre stratégie de SEO.
Ces 5 critères sont avant tout des tendances et ne sont donc pas à prendre pour acquis. Ils évolueront eux aussi au grès des habitudes des internautes et mises à jour des algorithmes des moteurs de recherche. Alors le meilleur conseil que nous pouvons vous donner est de rester alerte !
L’agence Aressy met à votre disposition un pack spécial, consultable ici pour vous accompagner dans votre stratégie de référencement naturel. Grâce à un audit de votre site, nous vous aidons à détecter les points d’amélioration et vous proposons la mise en place de Best Practices pour votre stratégie SEO BtoB qui vous permettront de pousser vos pages au plus haut de la SERP. N’hésitez donc pas à nous contacter !
Sinon, vous pouvez toujours venir découvrir nos offres sur notre site tout beau tout neuf !
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