Chaque jour, sous couvert de ma transformation digitale, les équipes marketing me font adopter des discours, positions et postures nouvelles qui m’obligent à de vrais exercices de contorsionniste.
La mondialisation m’a fait découvrir que la couleur de mon logo était inadaptée au marché chinois… J’ai donc acheté un nouveau look. Je n’ai jamais autant pris la parole depuis que
j’ai vocation à diffuser du contenu de qualité auprès des cibles parfois bien hétérogènes.
Et quand je ne diffuse pas, je partage avec elles des événements d’un nouveau genre qui leur font vivre une expérience-client inoubliable. Les médias ne sont pas en reste et me demandent toujours plus d’explications sur mon soutien à la lutte contre le réchauffement, sur mes engagements en matière de responsabilité sociale. La semaine dernière, j’ai fait la tournée des campus d’Europe pour m’assurer que les talents de demain sont toujours motivés pour me rejoindre.
En bref, je suis parfois fatiguée par tant de sollicitations. On m’en demande de plus en plus. Pourtant, je suis tout autant enthousiaste de mesurer mon nouveau pouvoir, chaque jour, partout. Certains ont entrepris d’évaluer ma valeur. Je puise mon énergie parfois en consultant mon classement.
Enfin, je suis parfois bien étonnée de constater qu’une voisine pourtant respectée a pété les plombs au point de mentir à tout le monde, ou qu’une nouvelle licorne s’installe dans le quartier
pour tout chambouler et remettre en cause jusqu’au modèle qui a fait mon succès.
Si ma vie n’est pas simple, elle est aussi formidablement enthousiasmante. L’impression de vivre une deuxième jeunesse, d’avoir retrouvé de la souplesse et de l’agilité, d’être au cœur des nouveaux défis, d’avoir à me réinventer chaque jour.
2016, pour moi, c’est l’année de la transformation !
>>> Cet article est issu du magazine Aressy Hiver-Printemps 2016 dont le thème principal est la marque
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