Ces derniers mois, de nouvelles plateformes dédiées à la gestion de campagnes d’influence ont vu le jour sur le marché français. Accessibles en mode Cloud, entièrement digitales, 100% connectées aux différents réseaux sociaux, ces plateformes se positionnent comme nouveau modèle de référence de l’influence.
Fini les agences de relations presse traditionnelles qui harcèlent les médias à grand renfort de spams. Les liens avec les bloggers et les influenceurs se font désormais directement sur des newsrooms digitales habillées aux couleurs de l’annonceur. Chaque journaliste, chaque influenceur vient piocher ce qui l’intéresse en fonction de ses besoins éditoriaux et des tendances qu’il souhaite couvrir. Un modèle qui crée un lien direct entre l’offre et la demande au dépend des intermédiaires. Un trois pièces pour deux jours dans le cœur de Soho en mode design… deux clics. Une parole d’expert sur les objets connectés… un clic.
Sur le papier, un modèle qui devrait donner des sueurs froides à plus d’un responsable d’agence. Pas si certain, ou du moins pas encore, expliquons-nous.
Nous allons vers un changement radical dans la relation annonceurs – agences – influenceurs. Ce sont en effet de nouvelles plateformes qui vont conduire notre activité dans les prochains mois. Nous ne passerons pas à côté de cette tendance forte de consommation et d’accès à l’information. Mais ces plateformes ne font pas tout…
Disposer d’un point d’arrêt digital, un one stop shopping du content est une chose. Savoir à qui l’on parle et pouvoir identifier clairement les cibles de la communication d’influence en est une autre. Un point que ces plateformes ne couvre pas. Aucune de ces solutions n’a, à ce jour, été capable de concaténer des outils de ciblage et d’identification des réseaux d’influenceurs. Aucune n’intègre les paramètres techniques liés à la diffusion de l’information. Ces algorithmes sont la clé que les éditeurs tels que Facebook, Twitter et d’autres gardent jalousement et modifient régulièrement pour garder le contrôle sur leurs canaux.
Alors, Influence et outils digitaux : Fake ou Snake ? Fake dans la mesure où ces plateformes n’offrent qu’une partie du potentiel de communication et d’influence qui devrait être le leur. Snake tout comme le serpent biblique qui nous amène vers la connaissance et notre devenir.
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