Tout a été dit sur le sujet, le pire comme le meilleur. Essayons sans jugement de valeur et sans militantisme de chapelle de faire le tri. A l’évidence ces réseaux offrent des possibilités nouvelles qui les caractérisent :
– Lorsqu’une marque prend la parole, elle fait ce qu’elle a toujours fait… La nouveauté est que chacun, vous ou moi, peut lui répondre.
– Lorsqu’une marque se tait, elle fait encore ce qu’elle a toujours fait… La nouveauté est que chacun, vous ou moi, peut aujourd’hui parler de cette marque sans y être formellement invité.
– Enfin, lorsque chacun, vous ou moi, échange sur un sujet, il balaye, évalue, sous-pèse et caractérise toutes les offres et toutes les marques d’un secteur.
Ce contenu créé par chacun, disponible et accessible à tous, est en soi une innovation que l’on doit aux réseaux et au 2.0.
Je peux en quelques clics découvrir des centaines de commentaires, de débats, de conversations, d‘évaluations déposés par des professionnels, avant de choisir un opérateur téléphonique, un F.A.I, un chariot élévateur ou encore une agence de com pour mon entreprise.
Pour la marque, les conséquences sont essentielles.
Deux enseignements :
Elle tire deux enseignements nouveaux pour elle : le premier est de savoir ce que son écosystème dit et pense d’elle. Le second est de pouvoir se situer instantanément par rapport aux autres marques du même écosystème.
Une nouveauté :
Ces informations coûtaient cher hier encore, demandaient du temps et n’étaient accessibles que par le biais d’enquêtes formelles, codées, dont la lecture imposait une réelle prudence. Elles sont aujourd’hui « brut de décoffrage » et constituent un input direct et non codé, puisque non sollicité à dessein.
Un piège :
La frilosité des marques face aux media sociaux est souvent habillée de l’argument suivant : ces quelques agitateurs de contenus en ligne ne sont pas représentatifs de la majeure partie de mes clients et prospects !
Ont-elles conscience que la majeure partie des clients et prospects consultent (a minima) ces contenus pour se faire un avis ? Voire se laissent parfois convaincre ?
Une évidence :
Les medias sociaux participent ainsi, à l’évidence, à la caractérisation de la marque.
Ils en sont devenus un des éléments constitutifs. Ils viennent s’ajouter à d’autres (publicité, événements, supports écrits, …) sans se substituer à aucun.
Aujourd’hui, la marque doit intégrer ce phénomène : il y va de son avenir. Définir un système de veille et de surveillance, passer à l’acte en ouvrant des espaces, en prenant la parole, organiser un mécanisme de création et d’actualisation de contenu, accepter (et bien sûr développer) le principe conversationnel… Créer une relation plus forte, plus directe, plus relationnelle avec son écosystème. Comment penser qu’elle aurait plus à y perdre qu’à y gagner !
Aujourd’hui, Aressy vous accompagne pour réussir cette mutation.