La communication papier s’est effacée sous la pression du ROI et la nécessité de mesurer les résultats des campagnes. Alors que les cibles sont saturées d’informations parfois quasiment brutes, il devient urgent de reprendre en considération la façon même dont elles reçoivent et mémorisent les messages qu’on leur délivre.
Pour répondre à cet enjeu, la communication papier a des vertus inaccessibles par le digital.
La première vertu est le capital confiance. La matérialisation des messages agit sur l’inconscient comme une garantie d’existence tangible et à l’heure où les publics ont notablement perdu confiance dans les entreprises, c’est un atout non négligeable.
La deuxième vertu est l’émotionnel. On ne compte plus les études neurologiques faisant état de l’efficacité de mémorisation quand les sens sont impliqués. L’industrie du papier n’a jamais été aussi inventive pour séduire les communicants. Il s’agit seulement d’en profiter.
La troisième vertu est sa capacité à raconter des histoires. Le storytelling, s’il est convenablement conçu, doit être multi-canal, et parmi ses canaux, le papier doit rester le pilier premier, ou en tout cas incontournable. Il est l’espace de la narration lente, et à ce titre un excellent contre-poids aux supports saccadés et fragmentés, puissamment immersif.
Culture Papier est une association créée le 6 janvier 2010 qui deviendra prochainement une fondation reconnue d’utilité publique. Elle a pour vocation de sensibiliser les pouvoirs publics, les décideurs économiques et l’opinion sur le rôle économique, social et culturel du papier et de l’imprimé, et ainsi d’en promouvoir le développement durable.
Aressy soutien l’association et interviendra à la 1ère édition des Ateliers Culture Papier, le 30 juin aux Gobelins.
Ceux qui croient que la communication papier n’est pas une communication responsable sont doublement les bienvenus.
Vous pouvez vous inscrire directement sur le site de l’association.
