Paris est une ville formidable qui nous offre à travers le principe de l’exposition, des expressions artistiques variées, de tous horizons, en des lieux qui permettent aussi sa découverte. Proposition de 4 expositions à voir en ce moment.
Première proposition : paysage d’aujourd’hui, qui présente une sélection, via l’APCI, de réalisations du design industriel français. Aux questions que posent les évolutions sociétales les designers répondent de façon ludique, intelligente, astucieuse… Petite sélection.
Semelle fixée sur la chaussure de running qui absorbe, stocke et restitue l’énergie des foulées.
Patères pour maternelle contenant des capsules de lavande
qui agissent comme répulsif pour les poux.
Un uritonnoir pour éviter les pipis sauvages lors des festivals.
Deuxième proposition : la typo en mouvement qui se tient dans l’espace « Le lieu du design » rue de Cambrai. Une exposition qui rassemble vidéos clip (Prince), génériques de films (Hitchcock, Fincher, Spielberg…) TV, essais artistiques qui font de la typographie leur acteur principal. Aucune nouvelle oeuvre mais une histoire récente de la typo mobile. Stefan Sagmeister signe en 2011 un court « Happy Film »:https://www.youtube.com/watch?v=McdoE6mQvlM
Troisième proposition : les papiers peints au musée des arts décoratifs.
Le musée des arts décoratifs présente dans sa collection permanente le mobilier français. Pour cette exposition temporaire le musée présente plusieurs types de papiers peints regroupés par grandes catégories. Beaucoup de scènes pastorales, de chérubins ou de motifs graphiques… Suggestions de décorations pour vos intérieurs…
Dernière proposition : « Daido Tokyo » à la Fondation Cartier du 6 février au 5 juin.
Daido Moriyama est un photographe japonais très connu pour ses photos en noir et blanc — beaucoup de noir, peu de blanc, pas de nuances de gris — violentes, arrachées, furtives… Moriyama poursuit Tokyo, sa ville, dans tous ses recoins et avec souvent les mêmes motifs : masques, effigies, grilles, trames, résilles, visages, sexe… sans soucis apparent du cadrage, sans volonté de faire une belle image mais plutôt de proposer la ville dans une version éclatée, diffractée. Moriyama raisonne sa photographie comme un ensemble fait de pièces d’un puzzle que le regardeur recompose à sa guise. Là est la modernité de Moriyama dans cette ouverture, cette interprétation de son oeuvre offerte à celui qui promène son regard.
A noter l’accrochage par trois ou six images fixée à des piliers de béton comme une déambulation urbaine. La fondation Cartier propose aussi un diaporama des travaux en noir et blanc récents du photographe. Quelques images.